Hommage à Caroline Brizard et
Patrick Fauconnier pour leur longue addiction à l'amour de l’éducation
Classement : recyclage
Le blog de Jacques Goliot : un blog sur toutes sortes
de sujets…
Ceci est la suite de la page Premier
sonnet sur l'amour de l'éducation, consacré à Pascal Junghans.
Hommage (mérité) est ici rendu à deux personnalités qui
officiaient dans les années 2000 comme « spétséduc » dans le magazine
alors appelé Le Nouvel Observateur.
Les interventions de CB étaient beaucoup plus fréquentes que
celle de PF, toutes alignées sur les normes les plus éculées du bourdieusisme
médiatique (accumulation de lieux communs bien pensants sur la nécessité de
l’égalité scolaire la plus radicale, exigence évidemment essentielle pour le
lectorat du magazine, pour la plus grande partie formé de représentants du quart
monde).
En juin 2005, CB concocta un énième article dénonçant le
baccalauréat (pas le dernier qui devait sortir de la chaîne : voir la page
Message
au Nouvel Observateur en référence à un article du même tonneau, mais de
juin 2013 !), et lorsqu’en août ou septembre suivant, je dus éviter de
lire un énième pensum, pardon, article de fond, sur l’ « Education
nationale élitiste et inégalitaire », je décidai de mettre fin à un
abonnement qui remontait tout de même aux années 1970 (décision renforcée par
le néolibéralisme de plus en plus débridé qui sévissait sous la plume de
journalistes totalement inconnus, jeunes clones issus de l’école « Vive la
crise ! »).
Quant à PF, sa principale contribution connue est la
« théorie de la voie royale », selon laquelle, dans ce pays, on ne peut pas réussir ses études secondaires si on n'est pas admis (moyennant piston, corruption ou menaces de mort) dans la
section S du lycée Henri-IV, chose que les familles du quart
monde réussissent rarement et qui est profondément injuste.
Sonnet
Faut cogner Fauconnier, et Brizard me les
brise…
Pardonne, Fauconnier, cette mauvaise rime
Et pardonne, Brizard, cette allitération,
Justifiées : vos articles sur l'éducation,
Le souvenir confus, m'en revenant, m'opprime.
Bourdieusien de hasard, malrucien* pour la frime,
Fauconnier est le maître des opérations ;
Brizard, qui ne craint pas la finlandisation,
Avec vigueur, à son chariot branlant, s'arrime.
Ainsi, en leur ultime et vieille nullité,
Ils s'en vont répétant : « Voie royale »,
« Elitiste »,
Sans cesse ressassant leurs slogans cédétistes*.
Perroquets, computeurs bouffis de vacuité !
Pour vous, ces douze vers, gâteau pour la cerise :
Faut cogner Fauconnier, et Brizard me les brise…
Note
*malrucien : cf. André Malraux, Les
Puissances du désert 1. La Voie royale, Paris, Grasset, 1930
*cédétiste : le SGEN-CFDT est le syndicat enseignant le plus proche des
« bourdieusiens médiatiques », parfois de façon comique dans l'expression
Création : 10 mai 2015
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