jeudi 27 février 2014

38. Le professeur Mafessoli avec les femmes de sa vie

Quelques informations sur la vie trépidante du professeur Mafessoli



Le blog de Jacques Goliot : un blog sur toutes sortes de sujets…









Dans leur dernier opus intitulé Les Nouveaux Bien-pensants, le sieur Mafessoli et sa « sbiresse », la belle Hélène Strohl,  en mettent, au détour d’une page, une avoinée au médias bien-pensants , notamment ceux qu’il regroupent sous l’appellation « MMM », c’est-à-dire  « Minute Marianne Médiapart », tous trois spécialisés dans les « campagnes haineuses », en particuler, preuve des preuves, l'ignoble dossier « Le voyou de la République » où s’est, selon Mafessoli et Strohl, tristement illustré le grand-maître de toutes les haines, Jean-François Kahn.

Bon dieu, mais c'est bien sûr !

Je ne l'avais pas remarqué jusqu’ici : en lisant Marianne, je lisais la même chose que Minute (pour Médiapart, je ne sais pas ce qu'il en est).

Mais je dois reconnaître que je n'ai pas le don de double vue, celui que Strohl et Mafessoli ont reçu d’une autre « amie » de celui-ci, la dame Elisabeth Teissier...


Post-scriptum : ce message utilise certes des procédés ignobles (sous-entendus graveleux, jeux de mots sur le nom des intéressés), mais pas plus ignobles que de chercher à déconsidérer Minute en affirmant que Marianne est aussi abject que Minute...























dimanche 23 février 2014

37. Mauvais genre...

Le blog de Jacques Goliot : un blog sur toutes sortes de sujets…
Quelques hypothèses à propos de l’usage des termes « genre » et « sexe » dans les manifestations organisées par l’association « La Manif pour tous » (2012-2014)



Classement : « Manif pour tous »-bashing

  


  


Note liminaire
J’utilise l’expression « La Manif pour tous » (LMPT) comme terme générique subsumant l’ensemble des opposants activistes à la loi sur le mariage homosexuel, « Printemps français », « GUD », « UNI », « Jeunesses nationales révolutionnaires », sans oublier le groupe « Papageno », etc.

Objet de l'analyse : un énoncé paradoxal
Dans une manifestation de ce type, un père de famille nombreuse arborait, non sans fierté, un panneau proclamant « Nous voulons du sexe, pas du genre ».

Quelles étaient les motivations de son auteur ?
Il voulait certainement se monter « décoincé », « à la coule », il cherchait dans une certaine mesure à imiter les « mauvais garçons », à se donner en quelque sorte « mauvais genre ». Tout en manifestant, il manifestait qu’il n’était absolument pas paralysé par un quelconque tabou sur le concept de « sexe », ici valorisé face à celui de « genre ».

Quel type d'implications cet énoncé peut-il avoir ?
Ma première réaction est la suivante : si on l’applique de façon littérale, on peut être amené à dire, par exemple :

« Le mot « bite » est un nom de sexe féminin désignant (très familièrement) l’organe sexuel masculin, tandis que le mot « con » est un nom de sexe masculin désignant (de façon grossière) l’organe sexuel féminin. En quelque sorte, ce sont des mots « transsexes » (tout comme « vagin »). En revanche, ce genre de problèmes ne se pose par avec « pénis » et « chatte ».  »

Conclusion
On peut légitimement penser qu’il sera préférable, lorsque les partisans de la « Manif pour tous » auront pris le pouvoir, d’exclure le champ de la grammaire de l’exigence formulée par ce père de famille.


























samedi 15 février 2014

36 Journalisme à la française

Le blog de Jacques Goliot : un blog sur toutes sortes de sujets…

Sujet : journalisme et abstraction
Objet : l’article de Télérama « Fiché parce que je le veux bien »









Cet article d’Emmanuelle Anizon et Olivier Tesquet se trouve dans Télérama n° 3344 (12 février 2014), page 21.

Les deux auteurs dénoncent le phénomène du fichage généralisé : « notre vie intime est de venue de moins en moins privée ». Dans l’ensemble, il y a beaucoup de vrai.

Ce qui est amusant, ce sont des phrases comme : 
« Aujourd’hui, pour fermer le robinet à données, un diplôme de plomberie ne suffit pas [très bonne métaphore, mais ce n’est pas ça]. Même si les nouvelles générations, commodément surnommées « digital natives », sont plus affûtées, qui sait aujourd’hui chiffrer un mail, désactiver des cookies (5). » (page 22)
On s’attend donc à apprendre comment faire, surtout qu’on n’est pas très affûté. La note 5 nous indique : « Petits témoins, « mini-mouchards » placés par les site sur votre disque dur, qui permettent de suivre votre navigation sur Internet. ». Merci, Emmanuelle, merci Olivier !

Un peu plus loin (23-24) : « La Cnil, autorité indépendante, essaie de son côté – difficilement – de faire entendre la voix de ses quelque cent quatre-vingt-six salariés. Sa dernière vidéo expliquant le fonctionnement des cookies a été vue dix mille fois… soit cent fois moins que n’importe quel chat qui pète sur YouTube. » 
Nous ne vous félicitons pas d’être venus si peu nombreux !.

Autre énoncé intéressant (23) : 
« Contourner Google, c’est se couper du moteur de recherche le plus rapide, complet et efficace du monde. [Ils ont touché combien pour écrire ça ?] Ces stratégies de contournement sont compliquées, chronophages, forcément parcellaires. Et même, selon le chercheur Evgeny Morozow, potentiellement dangereuses : si tout le monde fournit ses données personnelles, « ceux qui refuseront de le faire ne seront plus vus comme des individus exerçant leur autonomie, mais des déviants qui cachent quelque chose (6) ». Un jour, peut-être, le rétenteur de données devra-t-il payer son assurance ou son crédit plus cher… » [déjà, si on va pas en prison, c’est pas mal !] 
La note 6 donne la référence pour Morozov : « The real privacy problem », Technology Review, MIT, octobre 2013.

Le problème avec ce genre d’article hyper bien informé, c’est
1) une légère tendance (potentielle) à la parano ;
2) l'adoption d’une posture de dénonciation, sans que les auteurs s'abaissent à indiquer les moyens concrets d’agir, ne serait-ce que le lien permettant d’accéder à la vidéo de la CNIL.

Donc je le donne (après une recherche sur Google) : http://www.cnil.fr/vos-droits/vos-traces/les-cookies/ (la vidéo dure trois minutes et demie).




Date de création : 15 février 2014
Mise à jour 
Révision : 7 mai 2015




























mercredi 12 février 2014

35 L'école de l'aut'Tarlé : les origines

A propos d’un projet avorté de chronique économique légère









On trouvera ci-dessous un projet proposé en son temps (mai 2013, l’époque du « mur des Cons » du syndicat de la magistrature) à Alternatives économiques ; il n’a pas été retenu parce qu’à Alteréco, on préfère « mener des analyses de fond ».

C'est là qu'est née l'école de l'aut'Tarlé.



PROJET
[titre de la chronique]
Le mur des infâmes
[chapeau de la chronique]
Sont-il bêtes ? Sont-ils méchants ? En tout cas, ils n’ont pas de complexes (c’est même à ça qu’on les reconnait)

[titre du premier article]
L’école de l’aut’Tarlé
[texte du premier article]
Dans le JDD du 5 mai 2013 (page 23), Axel de Tarlé, chroniqueur économique, écrit cette semaine (« SNCM : merci Bruxelles ! ») à la fin de son « Déchiffrage » hebdomadaire :

« Si nous ne sommes pas capables de reconnaître que de "l’argent public est parfois mal utilisé", d’autres se chargeront de faire le ménage à notre place. Travaux pratiques en Grèce : le FMI, la Commission et la BCE – la fameuse troïka – viennent d’imposer le renvoi de 15 000 fonctionnaires et la fermeture de dizaines d’organismes publics. »

On voit que, dans l’école de l’aut’Tarlé (merci, Pierre Desproges, de me permettre de démarquer votre formule « le col de l’aut’taré »), les travaux pratiques n’ont effectivement rien de théorique.





























mardi 11 février 2014

34 L'école de l'aut'Tarlé : Axel au pays des Soviets

Sur un « article » d’Axel de Tarlé, chef de l’école de l’aut’Tarlé







Dans son billet chronique du JDD (9 février 2014, page 25), Axel (qu’il ne faut pas confondre avec le « petit Alex » d’Orange mécanique : il est beaucoup plus dangereux !), est pris d’un accès de lyrisme libéral provoqué par l’usage abusif du sigle « URSS » :

« Nos gouvernants rêvent d’une économie administrée, avec aux commandes l’Etat qui fixe les tarifs, les investissements et les emplois. Cela s’appelle l’URSS ! On a vu ce que cela a donné. Confortablement protégée par son monopole, l’entreprise oublie le client et les investissements. C’est le match « Trabant » contre « Mercedes » ! Et c’est humain, pourquoi se décarcasser quand l’usager – on ne parle plus de « client »  – n’a pas le choix ? On se retrouve avec des files d’attente et un service dégradé. C’est d’ailleurs ce que l’on observe avec les taxis. »

C’est en effet de la question des taxis qu’Alex était parti pour son équipée sauvage dans le monde des concepts historico-économiques. Les « 15 minutes de délai » que le Conseil d’Etat a rejetées « au nom de la liberté d’entreprendre », venant ainsi « au secours du consommateur, n’étaient rien d’autre que les prémices du Goulag, dont Alex a injustement oublié de parler… François Hollande et Pierre Moscovici sont des thuriféraires cachés de Joseph Staline.

Cela dit, je suis d’accord avec lui sur un point : la pérennité de son contrat garantie par l’indifférence de son rédacteur en chef à son petit dépôt hebdomadaire, Alex n’a effectivement pas besoin de se décarcasser.